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En 1870, aux abords de la rivière Nicolet, des agriculteurs francophones, les Canadiens, et anglophones, les Irlandais, s'affrontent. Seule leur religion les oblige à cohabiter.

En 1871, Baptiste, affligé par la maladie, est très faible et la famille doit se réorganiser autour de Donat, le fils aîné. Alors que le village de Saint-Bernard-Abbé est toujours secoué par les affrontements entre les Canadiens et les Irlandais, Camille s'affirme de plus en plus comme une femme forte et déterminée.

Baptiste est mort et tous les habitants de Saint-Bernard-Abbé viennent se recueillir chez les Beauchemin. Au village, la vie poursuit son cours : le curé Désilets est toujours aussi haïssable, les Irlandais et les Canadiens français se querellent, deux nouveaux habitants arrivent au village et Xavier est bien décidé à demander la main de Catherine.

Le quotidien agité du petit village de Saint-Bernard-Abbé, théâtre des discussions animées entre francophones et anglophones

Corine, une jeune fille de 18 ans de Saint-François-du-Lac, accepte d'épouser le beau Laurent Boisvert, de Saint-Paul-des-Prés, dans le Québec rural des années 1900.

En 1902, tandis que le curé Bilodeau suit de près la construction de la nouvelle église, Gonzague Boisvert érige un hôtel au coeur du village. Corinne, mère depuis peu, est peu épaulée par son compagnon Laurent qui a un penchant pour la boisson. Mais lorsque Mitaines est retrouvé mort, le quotidien tranquille des villageois s'en trouve bouleversé.

1918, village de Saint-Paul-les-Prés, où la grippe espagnole sème un vent de panique. Corinne a maintenant 35 ans et sa situation ne s'améliore pas. Ses cinq enfants lui causent du souci et son mari conjugue l'infidélité à l'alcoolisme et à la violence. Et lorsque Laurent accepte de travailler pour Gonzague Boisvert, Corinne hérite de toutes les tâches exigées par la ferme familiale.

En 1921, son mari décédé, Corinne se retrouve seule pour exploiter la terre familiale. Philippe et Norbert s'investissent davantage, Madeleine devient institutrice et Elise envisage d'entrer au couvent. Pendant ce temps, Gonzague devient de plus en plus bourru tandis qu'Henri Boisvert rêve d'un bel héritage.

La vie d'un jeune couple, à Montréal, de 1941 à 1951. Jeanne épouse Maurice Dionne. Dès le lendemain du mariage, elle découvre la violence et l'avarice de son époux. Dès lors, elle doit lutter contre la précarité pour assurer la survie de ses enfants et maintenir un semblant d'harmonie au sein de sa famille.

Milieu des années 1950. Alors que la télévision fait son apparition dans les vitrines des magasins, Maurice garde son tempérament colérique et Jeanne se réfugie au presbytère. Quant à Paul, l'aîné de leurs fils, il désire à tout prix sortir de l'éternel combat contre la misère. Il est prêt, pour cela, à devenir prêtre, même si sa foi est vacillante.

En 1960, le boulevard Lacordaire est asphalté et les changements se bousculent au Québec. Mais chez Maurice Dionne, les traditions perdurent. Lise, Paul, Francine et Claude, les aînés de la famille, cherchent leur place, mais aussi à s'affranchir de leur père colérique.

Les enfants quittent le bungalow familial l'un après l'autre. Passent les jeux Olympiques de 1976, le scandale du Dr Morgentaler, le référendum de 1980. Entre la retraite, la maladie et les colères de Maurice, la vie suit son cours, inexorablement.

Véritable maître de l'épopée familiale québécoise, Michel David raconte ici l'histoire de Laurette, une femme au caractère explosif et au coeur grand comme la Terre. Cette saga prend place à Montréal, du début des années 1930 à la fin des années 1960. On y vit l'évolution du Québec à travers l'histoire de cette femme admirable et attachante, de la crise économique à la création du métro et de l'Expo 67, en passant par la Grande Noirceur, le règne de Duplessis et l'émeute Maurice Richard.

Véritable maître de l'épopée familiale québécoise, Michel David raconte ici l'histoire de Laurette, une femme au caractère explosif et au coeur grand comme la Terre. Cette saga prend place à Montréal, du début des années 1930 à la fin des années 1960. On y vit l'évolution du Québec à travers l'histoire de cette femme admirable et attachante, de la crise économique à la création du métro et de l'Expo 67, en passant par la Grande Noirceur, le règne de Duplessis et l'émeute Maurice Richard.

Véritable maître de l'épopée familiale québécoise, Michel David raconte ici l'histoire de Laurette, une femme au caractère explosif et au coeur grand comme la Terre. Cette saga prend place à Montréal, du début des années 1930 à la fin des années 1960. On y vit l'évolution du Québec à travers l'histoire de cette femme admirable et attachante, de la crise économique à la création du métro et de l'Expo 67, en passant par la Grande Noirceur, le règne de Duplessis et l'émeute Maurice Richard.

Véritable maître de l'épopée familiale québécoise, Michel David raconte ici l'histoire de Laurette, une femme au caractère explosif et au coeur grand comme la Terre. Cette saga prend place à Montréal, du début des années 1930 à la fin des années 1960. On y vit l'évolution du Québec à travers l'histoire de cette femme admirable et attachante, de la crise économique à la création du métro et de l'Expo 67, en passant par la Grande Noirceur, le règne de Duplessis et l'émeute Maurice Richard.

Saint-Jacques-de-la-Rive, 1922. Malgré la haine qui oppose Ernest Veilleux et Eugène Tremblay, leurs enfants semblent irrémédiablement attirés l'un vers l'autre. De son côté, Germain Fournier, peu gâté par la nature, pourrait bien enfin trouver le bonheur auprès de Gabrielle Paré.

1943. La guerre fait rage en Europe. Les Etats-Unis sont mobilisés et les répercussions s'en ressentent jusqu'au coeur de Saint-Jacques-de-la-Rive. Epouse détestable et mère injuste, Gabrielle Fournier est frappée par le destin tandis que son fils parvient à s'extraire de sa coupe et à s'ouvrir grâce à son entourage.

Saint-Jacques-de-la-Rive, printemps 1967. Alors que l'Exposition universelle de Montréal bat son plein, les familles Veilleux, Fournier, Hamel et Tremblay traversent des crises aux conséquences très graves. A une époque où les jeunes adultes cherchent à s'émanciper, l'autorité de certains parents est contestée.

Au printemps de l'année 1900, l'arrivée d'un nouveau vicaire au village de Saint-Jacques-de-la-Rive affecte à des degrés divers le quotidien des cultivateurs. Les familles Veilleux, Hamel et Fournier sont confrontées à une succession de grossesses, de visites inattendues et de nouveaux projets.