Il fallait voir, en 2010, Alex Toucourt arpenter les travées du Printemps de Bourges, entre festivaliers aguerris et barbes-à-papa. Son énergie et sa générosité à défendre à toute heure, au moindre coin de rue, son premier disque StudiOrange, imposaient une évidence : ce gars-là en avait dans le ventre et sous le capot. Trois ans et 350 concerts plus tard, Mémoire d’éléphant rose, son nouvel album, en est une nouvelle preuve.