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Dans ma classe, il y a la fille croisée d'une yeti et du monstre du Loch-Ness. On l'appelle Ber-La-Bête. Y en a qui disent qu'elle porte des os de chats en guise de collier et qu'elle mange les petits du CP pour le goûter. La semaine dernière, j'ai été prise dans la souricièreà ù Y en a qui disent que la maîtresse va nous mettre deux par deux pour préparer la fête de l'école . Et tu seras avec Ber-La-Bête ! C'est pas de bolà A travers les phrases simples et sincères, teintées d'émotion, d'humour et délicieusement à hauteur d'enfant, l'auteure parvient à montrer l'absurdité des commérages ainsi que les dangers qu'ils engendrent, comme marginalisation, humiliation, solitude, animosité, etc. Mais c'est aussi une histoire sur la naissance d'une belle amitié, sur la joie de la découverte de l'autre, sur l'ouverture d'esprit et le courage d'arrêter la propagation des mensonges qui font du mal.

Henri déteste le premier dimanche du mois. Ce jour-là, c'est comme si la maison entière devenait folle. Maman court partout, papa dit que ça va bien se passer sans y croire du tout. Ce jour-là, pas le choix, ils doivent tous aller... Chez l'horrible-madame-mémé ! Un album très drôle où il est touchant de voir l'interrogation de l'enfant sur le temps qui passe et l'identité des personnes, et aussi pour la force des liens de cette joyeuse petite famille.

Les péripéties de Vladimir Poulain, un garçon de 10 ans asocial et sarcastique, qui raconte avec humour son séjour cauchemardesque dans une colonie de vacances, entre cuisine cataclysmique, directeur psychopathe et hygiène douteuse. Heureusement, sa lampe de poche renferme Eugène, un génie censé exaucer tous ses souhaits. Mais ce dernier ne semble pas être très doué.

Suzon, une petite fille espiègle qui parle aux animaux, compte sur son imagination et sur l'aide de coccinelles pour ne pas aller en classe car elle se sent bien trop fatiguée pour quitter son lit.

Jonathan et sa grand-mère entretiennent une relation épistolaire haute en couleur, pleine de moqueries et de complicité.

Une hideuse sorcière du nom d'Anne Pourrie a élu domicile sous le lit d'Edgar. Chaque nuit elle apparaît car elle raffole des enfants désobéissants qui ne rangent pas leur chambre, ne font pas leurs devoirs et ont les pieds qui puent. Pour s'en débarrasser, Edgar n'a qu'une solution : se conduire en gentil petit garçon.

Une petite fille raconte ses journées au cours desquelles elle doit toujours se dépêcher. Jusqu'au jour où ses parents réalisent que le temps a filé sans qu'ils s'en soient aperçu et qu'elle a beaucoup grandi. Une invitation à faire une pause dans la course sans fin du quotidien. Avec l'humour qui la caractérise, Emilie Chazerand porte un regard très juste sur des situations partagées par de très nombreux parents, sans lourdeur ni jugement, mais avec une tendresse amusée. Les illustrations de Sandra de la Prada prennent elles aussi le parti de l'humour en croquant une famille totalement débordée ! Un album plein de tendresse, qui invite à souffler, à faire une pause dans notre course sans fin du quotidien, pour prendre le temps d'être ensemble et de profiter des siens. Une histoire qui prend le parti des enfants. En racontant son histoire du point de vue de l'enfant, l'autrice se place délibérément de leur côté, pour mieux sensibiliser et faire réagir les parents !

Max a peur de la mer jusqu'au jour où elle découvre un coquillage sur la plage à l'intérieur duquel se trouve une petite crevette prénommée Lottie.