Le récit intimiste de l'auteur qui, après la mort de sa femme Valérie en 2009, a bouleversé tout son entourage en tombant amoureux de Kathleen, plus jeune de vingt ans. Il raconte la manière dont il s'est sabordé, professionnellement et socialement, dans l'attente d'un châtiment pour aimer à la fois une vivante et une morte. Prix Transfuge du meilleur essai 2020. Après dix ans, il écrit. Claude Askolovitch, dans ces pages où tout est vrai, tendre, épuisant, inoubliable, parle de la mémoire des draps, d'un nom que l'on murmure et des baisers qu'on envoie à un fantôme, des photos du passé et des premiers pas dans une vieille maison. Il songe à son père dont la présence formidable lui manque, et à sa mère qui raconte aux lycéens son enfance déportée. Il évoque un homme fourbu qui se love pour dormir contre le corps ferme d'une femme qui lui échappe. Il parle des enfants qui chantent qu'ils ont le plus vieux des papas.