Le temps est gris. La grisaille a même envahi les cœursà Mamie est partie. En douceur. Mais, elle laisse un grand vide. Il pleut dehors, il pleut dedans aussi. Les larmes coulent sur les joues de maman, toute pâle. Tout est gris, sans vie et froid, jusqu'à la main de mamie. À travers le personnage d'une petite fille et son expérience de la mort, Pierre Bertrand met des mots sur la perte d'un être cher avec une infinie douceur et tendresse sans jamais employer les termes « mort », « deuil », « décès », « église », « enterrement »à Tout n'est que métaphores autour de la pluie, jeux de couleur (blanc/grisà) et associations de sensations (chaud/froid, etc.).
Une simplicité qui touche et émeut tant par le texte que les images de Sibylle Delacroix qui s'est concentrée sur l'essentiel obtenant ainsi des illustrations emplies d'émotion, de sensibilité et de tendresse. Et parce que la vie est un éternel recommencement, la fin de l'histoire met en lumière cette petite fille, source d'espoir, d'amour et d'avenirà
Un petit texte très touchant pour expliquer la mort aux plus petits.
